Greg-Ceramics, Pot pour Bonsai

A propos du potier

Le pot est plus important que le potier. Le nom de celui qui à fait le pot importe peu, mais pour les adeptes du « who’s who » je me devais de faire une petite présentation de votre serviteur…

potier bonsai

J’ai fait des études d’arts appliqués et un BTS en communication et « Expression visuelle » pour devenir Graphiste-illustrateur, métier que j'exerçais depuis 1996, et en freelance de 2004 à 2015. Depuis que je sais tenir un crayon, j’ai toujours voulu être « dessinateur », et je n’ai jamais eu de doute sur la voie qui serait la mienne. La création sous toutes ses formes a toujours été une évidence et un besoin vital, et c’est tout naturellement que depuis ma plus tendre enfance je me suis essayé à toutes les formes d’art dont celle du bonsaï.

Passionné par les petits arbres depuis l’adolescence, il était inévitable qu’un jour mon besoin de créer aille au-delà du simple végétal, et que l’on me retrouve un jour avec un bloc d’argile entre les mains.

Même si j’ai eu l’occasion de faire un peu de modelage en école d’art, je n’ai pas eu de formation de potier, je suis un autodidacte qui a atterri dans l’argile par hasard…

Été 2011, ma fille reçoit en cadeau un petit tour de potier, avec un morceau de terre dont elle eu le malheur de me laisser un morceau (de la faïence, et à l’époque je ne connaissais même pas la différence entre le grès et la faïence). Bing ! de fil en aiguille, 2 semaines plus tard je m’étais procuré un peu de terre et j’étais en train de faire mes premiers pots, et ma foi je trouvais que je ne m’en sortais pas trop mal : Re-Bing!! 1 mois plus tard (après moult cogitations) je commandais un four et lisais tout ce que je pouvais trouver sur la poterie.

Avec l’investissement dans ce premier four, il était hors de question désormais de laisser tomber. Après l'euphorie des premiers pots qui paraissaient faciles, s’en suivi de longs mois d’apprentissage, seul dans mon coin, le nez dans la glaise et les quelques livres que j’avais pu trouver… Un apprentissage difficile, car la poterie est un art difficile, aussi technique qu’artistique. Mais à force de persévérance et après de nombreux échecs, je fini par commencer à maitriser les gestes. Travailler et apprendre seul est plus long, j’ai fait toutes les erreurs possibles, mais ces toutes ses erreurs qui me font avancer. Aujourd’hui quand je fais un geste, une technique, je ne le fais pas parce qu’on m’a dit de faire de cette façon, mais parque j’ai vécu les conséquences de faire différemment…

Pendant des mois j’ai fait des pots vrillés, cassés, déformés, et il a fallu que je m’accroche pour ne pas abandonner.

Janvier 2012, je fais mon « Coming-out » et montre mes premiers travaux. Les retours sont plutôt encourageants et me poussent à continuer.

Courant 2012, ma technique s’affirme, mon style commence à se préciser, et des amis me demandent des premiers pots… Je m’étais donné 2 à 3 ans pour apprendre la céramique tranquillement, mais tout s’accélère et en Mai 2012 je deviens officiellement potier-céramiste professionnel.
Devant la demande grandissante, j'ai fini par faire le choix en 2015 de cesser mon activité d'illustrateur et de faire de la poterie mon unique activité.

Depuis je continue d’apprendre, d’évoluer, et plus j’avance plus je me rend compte que je ne sais rien, que le domaine de la céramique est un univers qui n’a de limite que celle que l’on s’impose.

Je cherche, et des fois je trouve…
Je suis déçu, souvent…
je suis surpris et enthousiaste, parfois…
Aujourd’hui, je regarde avec amusement (et aussi avec un peu d’effroi !) les pots de mes débuts (des « collectors » c’est sûr !), et j’ai hâte de voir mes pots actuels avec ce même regard…

Gregory Delattre